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10 février 2015

L'Héroïne... et son Maître

Je ne vis pas dans une grotte. J'ai beau me tenir bien éloignée des médias, de la radio, de la télé, des pubs, j'ai quand-même un contact avec tout ça quand je passe par une ville, et il le faut bien, des fois, j'ai pas (encore) de serre pour mes légumes en hiver, les musiciens se déplacent rarement dans les petits villages pour leurs concerts, les musées ne se trouvent jamais en cambrousse, et aussi j'aime bien prendre mon bain de ville de temps en temps, notamment pour voir des connaissances. En voyageant aussi, je traverse pas mal de cités. Et donc, bien que je vive carrément dans la forêt cette année, je n'ai quand-même pas pu ne pas voir ce qui s'étale actuellement sur tous les murs de Stockholm :

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Une affiche de film, visiblement de science-fiction ou post-apocalyptique, avec des héros bien moulés dans des combis noires, bref un montage photo bien épique. Qui va me servir d'accroche pour développer un sujet que j'analyse intérieurement depuis pas mal de temps. Les films (et souvent livres) pour ados/jeunes adultes avec une jeune femme pour héroïne. Parce que ça commence à me faire souci. Je précise que je n'ai vu aucun des films (et lu aucun des livres) dont je vais parler, oui je sais je parle donc sans savoir, mais j'ai lu des résumés et extraits un peu partout, et pour le côté critique je me fie aux spoilers de l'Odieux Connard, que je vous recommande chaudement en passant.

 

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Vous n'avez pas pu vous cacher de l'immense secousse littéraire et cinématographique qu'a été la saga Twilight. Pas plus que vous n'avez pu ignorer celle qui en a découlé, j'ai cité 50 nuances de Grey (même moi j'ai pas réussi, pourtant je m'y efforce hein). Et il y a aussi, bien sûr, Hunger Games. Enfin, si vous avez le nez un peu plus fin, vous avez senti aussi Divergente et Mortal Instruments. Et aujourd'hui, Jupiter Ascending.

Point commun ? Au centre, une héroïne.

Ma première réaction serait "c'est cool, une héroïne, dans un univers plutôt badass (post-apocalyptique, vampires, etc.), ça donne ENFIN aux jeunes filles/femmes un modèle féminin costaud auquel s'identifier". Et pas que des princesses attendant leur prince charmant ou autres situations typiquement patriarcales : non, ces histoires-là se passent dans des mondes durs. Et, pour une fois, on a une FEMME comme premier personnage. On se dit que c'est chouette, qu'enfin la jolie nana va cesser d'être juste le faire-valoir du héros qui sauve le monde.

 

 

Sauf que.

Regardez bien les affiches. Remémorez-vous les films (ou les bouquins) (ou les résumés et spoilers ^^). Bella ne fait strictement rien de sa vie jusqu'à ce qu'elle rencontre Edward, qui est vampire, puissant, rapide, immortel, bref : badass. Vous avez sûrement remarqué à quel point cette soi-disant héroïne ne fait strictement RIEN d'héroïque dans toute l'histoire, se bornant à suivre son Apollon pailleté d'un regard d'admiration. Bon, vous me direz que je m'attaque à une proie facile, Twilight ayant déjà été passé moult fois au Moulinator (Libellule, tu suis ?) par la critique. Alors prenons 50 nuances de Grey. Encore une fois, une héroïne, jeune, peu expérimentée, qui se fait littéralement initier par le personnage masculin (au SM qui plus est, et notez qu'elle ne devient pas dominante mais bien soumise, eh oui bien sûr). Sa volonté, sa vie à elle ? Rien, tout est dépendant du bon vouloir du personnage masculin.

 

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Divergente ? Elle est certes spéciale dans son monde, Tris, mais au final sa particularité devient totalement masquée par celle de Quatre, et elle se borne à le suivre avec adoration (je vous passe les "au premier regard elle a su que c'était lui", j'ai l'estomac vide et la bile qui remonte, ça ne fait pas du bien). Mortal Instruments ? Clary est une jeune fille complètement banale, et même si on lui répète tout le temps qu'elle est cruciale pour sauver le monde, au final le coeur de l'histoire c'est bien plus son adoration pour Jace et ses problèmes avec son meilleur ami amoureux d'elle (bonjour cliché du moche, comment vas-tu ?) que ses propres capacités de combattante.

 

Tout cela peut se voir en un clin d'oeil, sur les affiches même de ces films : l'héroïne regarde tout droit le spectateur, on la voit donc beaucoup, en plus comme elle est toujours jeune et très jolie c'est difficile de l'ignorer... et derrière elle, plus grand, la regardant ou l'enveloppant, plus puissant, sexy et ténébreux, toujours : le personnage masculin. Le vrai maître de l'histoire, qui en fait manie bien souvent le personnage féminin, la soi-disant héroïne, comme une marionnette. Ou alors il est victime et combattant aussi, mais toujours, il est plus âgé, plus sage, plus expérimenté, plus fort, et dirige le personnage féminin. Et leur histoire de coeur est toujours centrale dans le film/livre.

 

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On me dira : Katniss !! Oui, d'accord, pour le coup de l'affiche, ça ne marche pas. Katniss est bel et bien seule à fixer le spectateur dans les yeux (toujours aussi jolie et moulée de près, mais passons) sur son bout de papier. MAIS si on regarde l'histoire : si au départ elle est indépendante dans ses décisions, sa vie, et pas particulièrement liée amoureusement, ensuite son séjour dans l'arène des Hunger Games va la lier complètement à Peeta (l'homme-kebab) (Odieux, je te glorifie). Et du coup, dans le 3e film en tout cas, ses actions ne sont à peu près déterminées que par ce qui arrive à Peeta (ou alors c'est dicté par le président, tiens, encore un homme... figure paternelle despotique, vous croyez ?) (donc notre "héroïne" a le choix entre réagir selon son mari ou son père : on n'est pas vraiment sorti-es du système patriarcal, là, hein).

En gros, le narrateur est bel et bien une femme, mais le pouvoir n'a pas changé de mains. L'objet joli et fragile a mis une armure et pris la parole, c'est tout. La femme continue de devoir être belle et sexy (cf. les affiches, la robe enflammée de Katniss), féminine, sensible, avec un coeur hyper délicat pour lequel elle fait toutes les folies, et suivre docilement un homme. Et en plus, elle doit, avec tout ça, être forte physiquement et montrer son côté badass. La femme d'aujourd'hui, quoi : oui, tu as le droit de te battre, de te rouler dans la boue et de sortir dans la forêt la nuit, mais reste une femme, reste sentimentale, reste esclave de tes sentiments, et bien sûr reste belle et sexy.

Et moi je suis bien triste, parce que je me demande si on va enfin réussir à obtenir une histoire où la femme sera non seulement au milieu de l'affiche, mais aussi libre. Où elle pourra suivre sa propre volonté, ses propres décisions. Où son amour, si elle en a, ne l'emprisonnera plus dans un rôle de sacrifiée ou d'esclave, de toutou. Pourquoi on ne pourrait pas avoir une héroïne dont l'amoureux n'aurait aucun rôle héroïque ? Où il serait simplement tranquille à la maison ? Je ne souhaite pas une seconde inverser les rôles de domination (je sens l'accusation venir), mais est-ce que ça ne serait pas reposant pour le personnage masculin ? Et libérateur pour l'héroïne ? Ou serait-il enfin possible d'avoir une héroïne qui n'aie pas, comme dans TOUS les cas, une histoire d'amour ? Je ne sais pas, une sorte de Sherlock Holmes au féminin, dont on ne questionnerait même pas la vie sexuelle et amoureuse ?

Ces films tentent, peut-être très sincèrement, de donner aux jeunes filles/femmes de meilleurs modèles à suivre que ceux des générations précédentes. Mais pour ma part, je considère que c'est raté.

 

 

S'il existe des films pour jeunes filles qui ne soient pas dans ce schéma ?

 

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Dans les Disney, j'ai pas mal de sympathie pour Mulan (je ne parle ici que du premier, je n'ai pas vu le 2e). Certes, elle rentre dans le rang à la fin (en fait, on n'en sait rien, mais c'est très supposable), mais dans l'histoire, elle est bel et bien reconnue pour ses propres qualités. Elle doit se faire passer pour un homme car la société dans laquelle elle évolue est sexiste, mais son histoire ne l'est, à mes yeux, pas particulièrement. Et bien qu'elle aie un faible pour son supérieur militaire, ce n'est pas du tout le centre de l'histoire.

D'ailleurs, côté Disney, je vais en profiter pour cracher sur Pocahontas : En plus des erreurs historiques et autres, ce film (que j'ai littéralement adoré étant enfant) m'apparaît aujourd'hui comme lui aussi bien sexiste. En effet, Pocahontas ne vit qu'à travers son amour. L'histoire même est centrée autour de cette relation entre l'Amérindienne et l'Anglais. Ce qu'elle fait de sa vie avant l'arrivée de John Smith (qui est pourtant courir dans la forêt, sauter dans des cascades, bref c'est plutôt elfico-badass quand-même, zut) ne pèse rien par rapport à leur histoire d'amour, qui est centrale. Et quand elle n'agit pas en fonction de son amant, elle subit l'autorité de son père... La femme libre de la domination masculine, ce n'est donc pas elle.

 

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Récemment, on a eu droit à Rebelle. Je ne vais pas entrer dans une critique approfondie, le sujet est complexe et a été traité ailleurs bien mieux que je ne pourrais le faire. Mais j'ai énormément aimé ce film, et pas que parce qu'il y a un cheval à gros pieds, des tartans et des ours. Ni même parce que ça se passe en Ecosse. Mais parce que l'héroïne est réellement libre de la domination masculine. Oui, elle est aux prises avec sa mère, et parfois avec son père (quel-le préado n'est pas aux prises avec ses parents ?), mais globalement elle traverse les épreuves toute seule. Et au final, elle n'est pas mariée et continue de se marrer à courir la lande tranquillou.

 

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Et puis si vous voulez quelque chose d'un peu plus adulte, une héroïne un peu badass, dans un monde surnaturel, je vous dirais simplement de regarder Buffy. Oh je vous entends rigoler. Mais Buffy est peut-être la seule héroïne libre que j'aie trouvée dans ce style-là. Elle a bien un protecteur officiel, mais déjà il n'y a pas d'histoire de coeur entre eux, et Gilles s'avère assez rapidement être, malgré sa bonne volonté et son savoir certain, très peu dirigiste. Buffy a aussi des amoureux, qui lui font parfois faire de belles couenneries, mais ça ne dure jamais bien longtemps, et ses décisions quant à ses combats, c'est elle qui les prend. Ses histoires amoureuses n'entravent pas sa personnalité, son rôle. Bon, elle continue d'être jeune et sexy, mais c'est déjà mieux que Twilight et compagnie. Mais c'est sûr, c'est un peu crétin parfois. Faut aimer.

 

Le film SF / fantastique avec une héroïne réelle, humaine, atteignable, à laquelle on puisse s'identifier, libre de la domination masculine, je l'attends encore... En attendant je suis contente d'avoir mon sens critique et je me demande comment les jeunes filles arrivent à se construire sainement et librement dans tout ce bazar. D'ailleurs, les garçons aussi.

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Commentaires
G
Argh, non j'y crois pas, mon première commentaire sur ton blog va être sur Pocahontas :-p eh oui, le reste me laisse sans voix (sans doigts?). Mouarf la petite Pocahontas est quand même bien courageuse, elle s'oppose à son père (qui est le chef de la tribu quand même ça rigole pas ;-) ) pour sauver la vie d'un étranger (oui qu'elle aime mais mettons ça de coté un instant) qui aidera à rétablir la paix (mouais la vraie histoire ...retiens tes larmes Gloria c'est pas le moment de chialer sur ton clavier) et elle le laisse partir pour rester auprès de son peuple. Merde elle a des corones quand même la chtiote non? Elle écoute ni l'un ni l'autre au final :-p fuckoff les mecs, moi je vais retourner jouer en pagne dans la foret avec mes potes les loutres et les ratons laveurs :-))) <br /> <br /> Sinon y a la meilleures : Lisbeth Salander ;-)<br /> <br /> <br /> <br /> Sinon j'aime beaucoup ton blog, super intéressant et plein de douces rêveries.<br /> <br /> Merci de partager tes experiences et tes retours avec nous.<br /> <br /> <br /> <br /> Paix.
C
Bravo pour ton article!<br /> <br /> Les héroïnes badass, ça se fait malheureusement rare, snif.<br /> <br /> Je voudrais réagir par rapport aux modèles pour (pré) adolescentes. A mon sens ils influencent tout autant les garçons, qui, depuis leur toute petite enfance, sont exposés à ces modèles de femmes qui sont belles, jeunes, toujours amoureuses à la folie et jouissent à chaque fois qu'elles voient un sexe d'homme.<br /> <br /> Si tu ne rentres pas dans un seul de ces critères, par idéologie, par choix de vie, par indépendance d'esprit, t'es pas "une vraie femme".<br /> <br /> Au final, les films dont tu parles très justement , à la fois sont les reflets de notre société et entretiennent des mythes patriarcaux qui traversent malheureusement encore les générations.<br /> <br /> D'ailleurs, je ne te conseille pas de regarder les dramas coréens, tu risques de te pendre XD<br /> <br /> <br /> <br /> Finalement, le plus dramatique à mon sens, c'est que ces préjugés sont aussi entretenus par les femmes elles-mêmes. La transmission des codes de "la femme parfaite", même inconscients, de mère à fille, ont une importance cruciale dans la construction de l'identité des filles.<br /> <br /> C'est ce qui explique en partie le regard destructeur que ces filles portent sur elles-mêmes quelques années plus tard.<br /> <br /> <br /> <br /> Une nouvelle identité de la femme est à construire, et nous en sommes toutes les actrices!
K
MERCI pour cet article !<br /> <br /> <br /> <br /> Ah ça fait du bien de remettre les choses à leur place ! En revanche Pocahontas, je suis pas d'accord, pour le coup c'est John qui la suit comme un mouton parce qu'elle est badass... Et elle ne veut pas épouser que son père lui choisit, fait ses choix et réfléchis, et finalement se dresse devant son père en refusant ses ordres et balançant un "c'est l'homme que j'ai choisi" sans pour autant le suivre comme bobonne en Angleterre. Je l'adore ! Bon oui niveau historique ça suit pas trop, mais en tant qu'influence sur les enfants justement, j'ai adoré que la fin ce soit la femme qui dise à l'homme : non. Je vais régner sur mon peuple et mon père va enfin piger que ça sert à rien de m'emmerder avec un mariage forcé. C'est un leader libéré des hommes, et en plus ils arrivent à expliquer aux enfants que le racisme c'est débile en prônant la beauté de la nature et pour ça <3 <3 <3
F
C'est juste incroyable on a eu EXACTEMENT cette conversation à midi avec mon compagnon ( point de départ : cinquante nuances de grey) et je suis totalement d'accord. Je me suis même fait la réflexion que même les héroïnes de Jane Austen, en jouant avec les nerfs de leurs prétendants, avec leur caractère bien tranché, alors qu'elles sont le reflet d'une société très patriarcale, ont plus de fonds que les héroïnes pour pré-ado actuelles, c'est un comble ! On est arrivé d'ailleurs tous les deux à Buffy, série bien souvent mal jugée (surtout regarder là en VO). Et puis on s'est en plus dit qu'un autre aspect était très dérangeant, c'est que ces histoires ne présentent comme modèle aux jeunes filles QUE des amours hétéro (le beau mec a convoité). Du coup, le message envoyé quelque part c'est : "si tu ne t'intéresse pas aux garçons, tu n'est pas normale". Pour en revenir à Buffy, la série avait pour un de ses mérites de présenter des histoires d'amour variées, des personnages qui évoluent, de la diversité quoi ;) Ah oui est bien sûr le maître Miyazaki bien sûr mais contrairement à ce que tu penses ce n'est pas un ovni, il y a pas de mal de personnage féminin forts et indépendants dans l'animation japonaise, peut-être un résidu des sociétés matriarcales du soleil levant ^^
L
Ouh ouh ouh, plein de choses à dire !<br /> <br /> <br /> <br /> Première chose qui va me faire traiter d'hérétique par toute ma génération : je n'ai vu aucun Disney lors de mon enfance (la télé était plus petite que les fenêtres, où croyez-vous que je regardais ?). Pour cette raison le regard que je porte dessus n'est pas biaisé par mon ressenti de l'époque. Et ce que j'en vois à l'heure actuelle (c'est à dire pas beaucoup, j'ai toujours de grandes fenêtres) ne me fais rien regretter : oui Disney est sexiste. On en a une vision gentillette, innocente, anodine, c'est pas ça qui va convertir nos enfants au patriarcat n'est-ce-pas ? <br /> <br /> Scoop : ce n'est pas une chose qui nous converti à un mode de pensée, c'est une multitude de choses pas très grave en soi mais qui ne peuvent être considérées isolées du reste du monde. Un dessin animé un peu sexiste c'est pas un drame, tous les dessins animés un peu sexiste alors c'est une société un peu sexiste.<br /> <br /> <br /> <br /> Imaginons : je suis enfant, je joue à des jouets bien différents selon que je suis une fille ou un garçon, on se comporte envers moi de façon différente, on attend des choses différentes de moi, je vois tous les adultes se comporter de façon bien définie selon leur sexe, ... et je regarde des dessins animés qui me montrent des rôles bien définis entre les personnages féminins et masculins. On ne se construit pas à partir de rien, on bâtit sa personnalité sur les modèles (familiaux, amicaux, imaginaires, ...) que l'on observe autour de soi. Si tous ces modèles font preuve d'un sexisme latent alors il y a de forte chance pour que je devienne comme tout le monde, victime et complice du sexisme ordinaire (sans parler de ses équivalents racistes et spécistes). C'est ça qui va me faire dire "t'es une fillette ou quoi ?" à un garçon qui pleure, c'est ça qui va me faire organiser des "soirée garçon" ou "soirée fille" (la première arrosée de bière, la seconde arrosés de vernis à ongle), c'est ça qui va me faire penser "ouais enfin vu comme elle était habillé faut pas qu'elle s'étonne" en lisant un article sur le viol d'une femme, ... Je serais devenu un con ordinaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Les petites choses ne sont pas anodines, ceux qui pensent n'être pas influencés par les films, les pubs, les médias et bien d'autre font une erreur : ils prennent leur accoutumance pour de l'immunité. Soyons clairvoyants sur les messages indirects que ces instruments essayent de nous faire passer.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur ce, je vais affuter le Moulinator afin de faire quelques éclaircies dans les rangs des beaux acteurs ténébreux à l'air torturé/belles actrices langoureuses à la bouche entrouverte. Hardi !
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